L'an 3000

L’an 3000 m’a mis les nerfs, je m’en souviens comme si c’était hier (bis)
Au sortir de la grande guerre, je croyais aux lendemains
A ces lendemains qui chantent, à ces murs qui tombent enfin
Je croyais aux grandes vacances, à la paix, aux secondes chances

    Autant en emporte l’OTAN, à l’est, un soleil pour longtemps

Au sortir de la grande crise, je croyais à la reprise
A des gens qui dorment enfin, dans un lit, pas comme un chien
   
    Autant en emporte l’argent, demain plutôt que dans mille ans (bis)


Au sortir des solitudes, je croyais aux belles paroles
Paroles d’homme sans téléphone, demain à ton insu portable
Le miroir aux alouettes d’une société sur internet

     Autant en emportent les sermons, les discours, les gens importants